top of page

Le centre social social Jacques Prévert

Le centre social Jacques Prévert est situé au centre du quartier des Vernes, au-dessus de la galette commerciale. Cette galette commerciale comporte entre autres un bureau de tabac, un fast-food, une pharmacie et une antenne de la mairie, il s'agit donc d'un lieu visible et fréquenté.

​

Le local dispose de deux entrées, l'une se situe du côté de la route principale qui traverse le quartier des Vernes, l'autre se trouve à l'arrière, après avoir passé des escaliers extérieurs.

Crédit photo - Camille Cimetière

Le centre social propose diverses activités aux habitants, des représentations, comme celles proposées par C'est Pas Des Manières (CPDM), mais aussi tout un panel d’activités. Sont proposés des ateliers culturels et artistiques, pour les adultes, pour les plus jeunes et pour les familles, des évènements et concours, des cours ou apprentissage en langue ou pour le BAFA, par exemple. Le centre social propose également un accueil pour les enfants ainsi qu'une aide aux devoirs et sert également de local pour un centre de loisir.

Rencontre avec Agnès Ménard et Colette Pingot

Nous avons pu parler avec Agnès Ménard, Directrice adjointe du centre social, et Colette Pingot, Conseillère en développement social. Durant notre entretien, Agnès nous a expliqué que le projet social du centre était élaboré tous les quatre ans en fonction des enjeux liés au territoire des deux centres sociaux de Givors.

​

Le centre est indépendant de la mairie et financé principalement par la Caisse d’allocations familiales. Le centre compte quelques salariés mais vit principalement grâce à des bénévoles que l’on sollicite surtout pour donner des cours de français et pour de l’accompagnement scolaire. Une commission familiale est organisée, regroupant lors de réunions les salariés, les habitants et les membres du conseil d’administration (qui sont principalement des bénévoles, habitants le quartier, la ville ou ses alentours).

​

Le centre social et la DAC (Direction des Affaires Culturelles) partagent les mêmes valeurs : « la culture a un sens et il est important de la partager », selon les mots d’Agnès Ménard. La DAC peut proposer des projets culturels au centre social, mais le centre social peut également en avoir l’initiative seul. Dans le premier cas, les projets s’élaborent en co-construction, en mettant en accord les objectifs de la DAC avec ceux du centre social ayant un rapport plus proche avec le public des Vernes. Nos interlocutrices ont insisté sur le fait que le centre social est autonome et qu’il n’existe pas de hiérarchie entre les deux organismes. La DAC est un partenaire parmi d’autres : « la DAC n’est pas le seul outil » selon Agnès. Dans le même temps, la DAC ne passe pas obligatoirement par le centre social pour l’élaboration de ses projets aux Vernes. Dans les projets en collaboration, le centre fait office de « passerelle » entre la DAC et le public, bénéficiant d’une certaine proximité avec les habitants des quartiers ciblés.

​

Entre les artistes intervenants et le public, le centre tient encore une fois le rôle de « passerelle ». Agnès Ménard et Colette Pingot soulignent que les projets artistiques fonctionnent plus ou moins bien selon la « capacité d’adaptation » des artistes, certains étant « hauts-perchés », imposant une grande « marche à franchir pour le public ». Colette Pingot insiste sur le décalage « culturel » parfois infranchissable qu’il existe entre les intervenants et les habitants : « on connait les familles, on sait leurs limites », « les faire partir en courant, c’est assez facile ». Ainsi, le centre doit parfois « les [artistes] ramener à la réalité », les orientant vers des projets musicaux, festifs ou de l’art de rue, qui sont davantage appréciés que les expositions d’art contemporain et de peinture.

Le centre social des Vernes travaille aussi avec les autres organismes culturels de la ville : la médiathèque, le théâtre, le conservatoire.

bottom of page